Numéro de réference
RSN18J-013775-000379
Numéro du processus de sélection
2018-RSN-EA-RAPBUR-LMS-187023
Organization
Ressources naturelles Canada
Année
2018-2019
Jours d'ouverture
14
Classification
Ville
MULTIPLE
Taper
Externe
Total
29
Équité en matière d'emploi
21
(72.4%)
Exclu
0
(0%)
Projeté dans
29
(100%)
Équité en matière d'emploi 72.4% 21
Éliminé 0% 0
Projeté 100% 29
Femmes 48.3% 14
Minorité visible 31% 9
Autochtone 0% 0
Personnes handicapées 0% 0
Anglais 0% 0
Français 0% 0
Citoyens 65.5% 19
Résidents permanents 0% 0
Nous sommes aussi engagés à instaurer un milieu de travail inclusif et exempt d’obstacles, dès le processus de sélection. Si vous avez besoin de mesures d’adaptation à une étape ou une autre du processus d’évaluation, veuillez envoyer un message à l’adresse indiquée ci-dessous sous la rubrique Personnes-ressources pour en faire la demande. Les renseignements reçus au sujet de mesures d’adaptation seront traités confidentiellement.
Mesures d’adaptation en matière d’évaluation
Environnement de travail :
Le poste à la maîtrise en sciences sera supervisé conjointement par CanmetMINES, à Ottawa, en Ontario, et par le Centre Living with Lakes de l’Université Laurentienne, à Sudbury, en Ontario. L’étudiant fera partie d’un groupe interdisciplinaire menant des recherches de pointe, et aura de nombreuses occasions d’acquérir de l’expérience précieuse sur le terrain et en laboratoire.
Responsabilités et défis du poste:CanmetMINES, à Ressources naturelles Canada, a reçu du financement pour un projet de recherche sur cinq ans visant à soutenir l’exploitation responsable des ressources en faisant la promotion de mesures d’évaluation et d’atténuation du risque en lien à la capacité du secteur minier canadien de s’adapter aux changements climatiques. Ce projet permettra d’évaluer les risques auxquels les mines sont confrontées dans les milieux climatiques tempérés du Canada et d’acquérir des connaissances expressément en ce qui concerne les changements touchant l’approvisionnement en eau et les pratiques de gestion de l’eau des chantiers miniers.
Dans certaines régions du Canada, les effets des changements climatiques pourraient se manifester sous la forme de précipitations plus fréquentes et plus intenses, ainsi que de périodes de sécheresse prolongées. Or, plus les périodes de sécheresse sont longues, plus le potentiel de pénurie d’eau augmente, ce qui risque de perturber les activités d’exploitation, d’exposer les résidus miniers et de générer de la poussière.
Ce projet de maîtrise en sciences sur deux ans portera spécifiquement sur les effets de la sécheresse sur la mobilité des métaux des sédiments du ruisseau Junction, à Sudbury. La recherche consistera en des prélèvements sur le terrain à Sudbury, et une expérimentation en laboratoire menée tant aux laboratoires de l’Université Laurentienne qu’à ceux de CanmetMINES à Ottawa.
Beaucoup de travaux ont été effectués sur le ruisseau Junction en lien avec la contamination des sédiments par les métaux (p. ex., Jaaguamagi et al., 2001; Houle et al., 2007; Gunn et al., 2010), et des recherches récentes ont révélé que les périodes de sécheresse peuvent entraîner des expositions intermittentes au moment de la réhumidification (Szkokan-Emilson et al., 2013; Watmough et Orlovskaya, 2015).
En s’appuyant sur ces travaux, trois questions de recherche seront abordées :
1) Quelle est l’ampleur de la libération (intermittente) des métaux de ces sédiments après une sécheresse ou une période de sécheresse?
2) Quel effet ces expositions intermittentes ont-elles sur les organismes aquatiques et l’écologie en aval du ruisseau Junction et du lac Kelly?
3) Combien d’épisodes faut-il pour atteindre un « seuil d’expositions intermittentes sécuritaire », c.-à-d. une limite équivalente aux niveaux des lignes directrices?
Ce projet comprendra les travaux suivants :
1) Prélèvement de sédiments et d’eau sus-jacente, en mai et septembre 2019, le long du ruisseau Junction, y compris ses affluents, et dans le lac Kelly.
2) Simulations en laboratoire des épisodes de sécheresse et de réinondation sur des périodes de 30 et 60 jours, et ce, afin d’évaluer les rejets ponctuels de métaux provenant des sédiments
3) Essais de toxicité et études de biodisponibilité incorporant le Chironomus dilutus des invertébrés benthiques sur les sédiments touchés avant et après la manipulation par la sécheresse
4) Analyses des sédiments, y compris les extractions séquentielles, la teneur totale en métaux, la teneur en argile, la teneur en matière organique et les hydroxydes Fe, afin d’évaluer s’il y a une relation entre le type ou la condition des sédiments et la mobilité des métaux.
Le poste à la maîtrise en sciences sera supervisé conjointement par CanmetMINES, à Ottawa, en Ontario, et par le Centre Living with Lakes de l’Université Laurentienne, à Sudbury, en Ontario. L’étudiant fera partie d’un groupe interdisciplinaire menant des recherches de pointe, et aura de nombreuses occasions d’acquérir de l’expérience précieuse sur le terrain et en laboratoire.
Postes à pourvoir : Nombre à être déterminé
Votre curriculum vitae.
Une lettre d'accompagnement en 500 mots (maximum)
Coordonnées de 2 références.
La liste des cours que vous avez déjà suivis, que vous suivez présentement ou que vous suivrez pendant l'année académique en cours
Les candidats doivent détenir un baccalauréat en sciences avec spécialisation en chimie de l’environnement, en toxicologie aquatique, en biologie, en écologie, en zoologie ou en géochimie avant la date d’entrée en fonction (janvier 2019). Ils doivent être actuellement inscrits ou être prêts à s’inscrire à la maîtrise en biologie de l’Université Laurentienne.
Les candidats doivent avoir terminé les cours de chimie de 3e année.
Pour les candidats qui ne sont pas actuellement inscrits, l’admission à l’un de ces programmes doit être approuvée par le département de biologie et la faculté des études supérieures et postdoctorales de l’Université Laurentienne.
Les candidats doivent avoir une moyenne d’au moins 75 % à la fin de leur baccalauréat en sciences pour être admissibles à un poste d’adjoint à l’enseignement supérieur.
Les candidats doivent avoir de l’expérience sur le terrain ou en laboratoire dans les domaines de la toxicologie aquatique, de l’écologie ou dans un domaine connexe.
Anglais essentiel
Renseignements sur les exigences linguistiques
Les candidats doivent être disposés à travailler sur le terrain.
Les candidats doivent être disposés à effectuer une partie de leur travail de laboratoire à Ottawa.
Autorisation sécuritaire Cote de fiabilité
Les candidats doivent posséder au moins un permis de conduire de catégorie G2.
Les candidats doivent détenir une formation en secourisme à jour ou être prêts à suivre une formation en secourisme d’ici avril 2019.
La fonction publique du Canada s’est engagée à se doter d’un effectif compétent qui reflète la diversité de la population canadienne qu’elle dessert. Nous favorisons l’équité en matière d’emploi et vous encourageons à indiquer dans votre demande d’emploi si vous appartenez à un des groupes désignés.
Renseignements sur l’équité en matière d’emploi
La préférence sera accordée aux citoyens canadiens.
Nous remercions d'avance ceux et celles qui auront soumis une demande d'emploi, mais nous ne contacterons que les personnes choisies pour la prochaine étape de sélection.